Sommaire
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Passer d'une société engagée à une société politisée, entretien croisé entre Julien Mast et Claire Thoury
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La société française n'est ni apathique ni individualisée par Anne Muxel
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Académie des futurs leaders / Les ponts à construire entre société civile et monde politique [Cas pratique]
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Penser autrement l'engagement écologique, entretien croisé entre Nathalie Blanc et Kaméra Vesic
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« Le numérique a transformé les possibilités de contribuer au débat public et de s'engager. » de Valérie Peugeot
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JeVeuxAider.gouv.fr / Le numérique, objet et vecteur d'engagement ? [Cas pratique]
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Que peut-on attendre de l'engagement des entreprises ? entretien croisé entre Maryline Filippi et Agathe Leblais
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Réinventer les partis comme terreau d'engagement politique par Pauline Véron
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Interagency research & analysis network (IARAN) / La professionnalisation des ONG, une aliénation de l'engagement [Cas pratique]
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« L'engagement s'articule entre l'individu et la société. » par Yannick Blanc
Cartographies
6 domaines clés où l'engagement est invoqué
Première cartographie des causes et effets de l'engagement
« L'engagement s'articule entre l'individu et la société. » par Yannick Blanc
Condensé
Passer d'une société engagée à une société politisée, entretien croisé entre Julien Mast et Claire Thoury
Une des définitions les plus simples de l’engagement est la suivante : s’engager c’est exprimer, par des mots ou par des actes, une colère, une indignation, une envie. Les formes d’engagement des individus sont diverses et ont profondément évolué au cours du siècle dernier. Il est plus que jamais nécessaire que des corps intermédiaires, dont les associations, construisent un discours qui fasse tendre vers un cap ces pléthores d’engagements. Ainsi nous passerons d’une société engagée à une société politisée.
À lire pour aller plus loin : Claire Thoury, L’engagement étudiant dans un monde d’individualisation, Université Sorbonne Paris Cité, 2017.
La société française n'est ni apathique ni individualisée par Anne Muxel
Loin des idées reçues sur des Français repliés sur eux-mêmes, 58 % des Français ont un profil « engagé ». Électoral, numérique, protestataire, partisan ou syndical, et pour une cause : l’engagement se révèle protéiforme, mais aussi moins pérenne et plus autonomisé qu’auparavant.
À lire pour aller plus loin : Anne Muxel et Adelaïde Zulfikarpasic, Les Français sur le fil de l’engagement, L’Aube, 2022.
Académie des futurs leaders / Les ponts à construire entre société civile et monde politique [Cas pratique]
Penser autrement l'engagement écologique, entretien croisé entre Nathalie Blanc et Kaméra Vesic
Les formes d’engagement pour la protection de l’environnement sont extrêmement diverses et ne peuvent être réduites à un choix de consommation ou à une mode. Les habitants des quartiers populaires sont en première ligne pour porter ces combats, car ils sont confrontés de plein fouet à diverses problématiques environnementales. Comme d’autres catégories de la population, ils sont pourtant empêchés dans leurs mobilisations. Les engagements environnementalistes ont au contraire besoin d’être soutenus et accompagnés, notamment par les pouvoirs publics.
À lire pour aller plus loin : Nathalie Blanc, Cyria Emelianoff et Hugo Rochard, Réparer la Terre par le bas, Éditions Le bord de l’eau, 2022.
« Le numérique a transformé les possibilités de contribuer au débat public et de s'engager. » de Valérie Peugeot
Faciliter l’engagement a été l’une des utopies fondatrices du numérique. Aux yeux de leurs inventeurs, les technologies étaient avant tout des outils d’émancipation individuelle et collective. Ces visions techno-enthousiastes se sont néanmoins heurtées à la réalité du déploiement du numérique dans toutes les strates de nos vies. L’irruption du numérique a toutefois contribué à transformer en profondeur l’espace public, et par ricochet, l’engagement. Les technologies numériques permettent en effet un aller-retour entre engagement en ligne et engagement physique avec des formes de micro-engagement et des espaces infrapolitiques qui facilitent une émulation collective autour d’une cause. Enfin, les mouvements civiques peuvent s’appuyer et s’inspirer de la forme réticulaire, décentralisée et horizontale des technologies numériques.
À lire pour aller plus loin : Fred Turner, Aux sources de l’utopie numérique, C & F éditions, 2012.
JeVeuxAider.gouv.fr / Le numérique, objet et vecteur d'engagement ? [Cas pratique]
Que peut-on attendre de l'engagement des entreprises ? entretien croisé entre Maryline Filippi et Agathe Leblais
L’engagement, présumé ou réel, des entreprises trouve ses racines dans une question simple : quel est l’objectif de l’entreprise ? À ce jour, l’engagement des entreprises, et plus particulièrement de celles qui se réclament du mouvement des « entreprises engagées », repose principalement sur leurs salariés. Alors qu’au contraire, une structure souhaitant sincèrement endosser sa responsabilité doit se pencher sur le réacteur de l’entreprise, son cœur. Elle peut pour cela s’appuyer sur le concept de responsabilité territoriale : l’entreprendre en responsabilité pour le bien commun.
À lire pour aller plus loin : Maryline Filippi (sous la direction de), La responsabilité territoriale des entreprises, Éditions le bord de l’eau, 2022.
Réinventer les partis comme terreau d'engagement politique par Pauline Véron
Aujourd’hui encore 28 % des Français considèrent l’engagement politique comme un moyen efficace pour défendre ses convictions. Pourtant les mêmes Français se réclament plus facilement de l’activisme que du militantisme. En effet en 2021, seuls 2 % des Français déclaraient être membres d’un parti. Si la fin des partis politiques tels que nous les connaissions trouve ses racines dans la fin des grandes idéologies et le constat du défaut d’efficacité du politique, les partis restent des outils indispensables d’une démocratie. Imaginer et construire de nouvelles formes de partis politiques est donc un enjeu fondamental.
Interagency research & analysis network (IARAN) / La professionnalisation des ONG, une aliénation de l'engagement [Cas pratique]
