Jean-Pierre Worms : les hommages se multiplient

Publié le Lundi 15 juillet 2019 - 12:15
Depuis l’annonce du décès de Jean-Pierre Worms, vendredi dernier, les hommages se multiplient. Nous remercions du fond du cœur toutes les personnes qui ont adressé leurs témoignages, souvenirs et soutiens.

Nous les réunissons, au fur et à mesure, dans cet article, et les transmettrons à ses proches. Jean-Pierre aurait été très ému de ces multiples attentions.
 

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« Jean-Pierre Worms, le pouvoir d’agir fait homme »

Cher Jean-Pierre,

Tu t’en es allé, non pas emporté par la vieillesse, car tu étais et paraissais toujours si jeune, mais par cette horrible et fulgurante maladie qui avait déjà emporté ta chère, ta très chère Miriam. Comme si cela n’avait pas assez suffi !

Et des épreuves, la vie ne t’en a pas épargné. Celles vécues par ta famille, par ton épouse. Celles de la déception, avant l’heure procurée par ton engagement politique. Député tu fus, une fois, deux fois (1981–1993) et ne re-fus pas.

Pourtant tu restais joyeux, bon convive dans les rencontres entre amis. Toujours attentif aux autres et à leurs propres souffrances. Et en alerte sur les maux de la société, en mouvement pour essayer de les combattre.

Ton désengagement en politique, tu l’as transformé en engagement citoyen. Quoique celui là aussi soit politique. C’est d’ailleurs sur ce thème de l’engagement que tu as fait tes  premiers pas à la Fonda participant dès 1993 aux travaux d’un Comité d’études et de liaison dont le point d’orgue fut les Assises de Lyon « Aux associations citoyens ». Apportant du sang neuf à la Fonda, à un moment qui fut son seul creux de vague dans sa longue histoire maintenant vieille de 40 ans.

Parallèlement, tu conduisis, dans le cadre du Conseil de l’Europe, un grand nombre de formations à la démocratie d’élus d’Europe de l’Est, tout juste sortis du rideau de fer. Je me souviens de tes voyages à Strasbourg et dans ces capitales de l’Europe élargie. Une grande espérance alors, quelque peu déçue aujourd’hui !

Je n’oublie pas ton engagement à la Ligue des droits de l’homme aux cotés de Saïd Bouziri et d’Arlette Heymann Doat qui eux aussi ont compté pour la Fonda, à France Initiative d’où tu as fait venir à la Fonda des militants issus du monde de l’entreprise, comme Patrice Simounet, et sans doute bien d’autres engagements que j’ignore.

Mais c’est le début de la réflexion du Comité d’études ARP (Associations et renouveau du politique), crée en 2003 sur la place des associations et sur le rôle qu’elles devaient jouer dans l’indispensable renouveau du et de la politique, que j’ai accompagné en tant que déléguée générale en fin de parcours. « Deux principes de base structuraient cette problématique. Premièrement, ce n’est pas l’institution associative qui nous intéresse comme « acteur public » mais la capacité accrue des citoyens à intervenir dans l’espace public grâce à l’outil associatif, c'est-à-dire l’association comme instance de construction et vecteur d’un pouvoir citoyen. Deuxièmement, le rôle des associations comme « acteurs publics » est une nécessité non seulement pour les citoyens mais aussi pour les pouvoirs publics de tous niveaux. La présence des citoyens dans l’espace public, par la médiation associative, assure une meilleure prise de l’action publique sur les réalités sociales et diminue le risque de perte de légitimité et d’efficacité ». Et pourtant où en est-on aujourd’hui à l’heure où le politique bafoue les corps intermédiaires…

Ce travail se poursuivit jusqu’en 2009 et a donné naissance, en 2010, au collectif Pouvoir d’Agir, pour contribuer à développer les mobilisations citoyennes, notamment dans les territoires les plus en difficulté et déployer un plaidoyer auprès des décideurs afin que le pouvoir d’agir des citoyens  soit au cœur des politiques publiques. Ce cheminement est admirablement décrit par Jacques Remond et toi même dans le numéro spécial de la Tribune Fonda « La cause des associations » de septembre 2013.

Alors adieu Jean-Pierre. Et continue à nous inspirer pour que nous restions des citoyens vigilants et engagés, forts de ta foi en notre possibilité de changer un petit morceau de monde là où nous sommes et avec d’autres.

— Anne David, déléguée générale de la Fonda de 1981 à 2004, membre du bureau, puis du Conseil d’administration.

 

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Jean-Pierre Worms participant à un atelier de l'université Faire ensemble 2030, en mars 2018.

 

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Que dire de plus sur le parcours et l’intelligence de Jean-Pierre, sinon que je ne serai jamais assez reconnaissant à la Fonda de m’avoir permis partager un peu de son temps. C’est-à-dire de son combat ?

En témoignage, je voudrais simplement ajouter deux impressions fortes à propos de Jean-Pierre (car c’est quelqu’un qui « imprimait » aux deux sens du terme).

D’abord sa gourmandise intacte pour les nouvelles personnes qu’il rencontrait et les idées que celles-ci portent. Je me souviendrai toujours de sa disponibilité, lorsqu’avec notre amie commune, Avryl Colleu, nous sommes venus le voir pour lui présenter le projet de Stade Citoyen. C’était une gageure folle, portée par une de ces communautés d’action qu’il a si souvent accompagnées, un essai qui aura semé les germes d’autres qui aujourd’hui mobilisent la jeunesse sur la connexion entre enjeux environnementaux et sociétaux. Une personne de son envergure aurait pu nous traiter avec condescendance, se camper dans une attitude prudente. Il nous a ouvert son cœur, son esprit, sa mémoire, son carnet d’adresse. Il était aussi enthousiaste et imprudent que les "millenials" autour de la table. Il se - et on le - vivait toujours comme un jeune homme.

Le corollaire de cette qualité rarissime de permanence de l’esprit de combat, était sa passion pour le beau. N’oublions pas cette qualité de Jean-Pierre. Elle explique peut-être pourquoi il était si beau, à en oublier son âge. C’est comme ça que nous nous souviendrons de lui. 

— Laurent Terrisse, président de l’Agence Limite, administrateur de la Fonda 

 

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Jean-Pierre avait une personnalité lumineuse. Il avait toujours un abord chaleureux. Il croyait profondément aux ressources de la nature humaine quoiqu'il arrive, et le bon côté des choses lui apparaissait d'abord. Ce qui  ne l'empêchait nullement d'analyser froidement la situation politique, économique et sociale. 

Mais des voies possibles lui semblaient toujours émerger, refusant la fatalité. Il était résolument optimiste, sans illusions néanmoins sur les pesanteurs de toute institution, voire les coups bas dont il avait fait l'expérience lors de ses années de parlementaire.

Son côté créatif, généreux, avait fait merveille à la Fonda et je ne l'ai jamais senti faire prévaloir un ego quelconque sur l'intérêt général. Nus allons regretter sa présence, sa clarté d'exposition, son souci constant d'insertion de tous, en particulier les plus marginalisés. 

— Jacqueline Mengin, présidente de la Fonda, présidente de la Fonda de 1997 à 2004, actuellement membre invitée au Conseil d’administration.

 

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Passation de présidence entre Jean-Pierre Worms et Jacqueline Mengin, en juin 2004.


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Jean-Pierre inspirait immédiatement sympathie et respect, pour son attention portée aux autres, à tous, et pour la grande qualité de ses analyses, à la fois - par une sorte de magie intellectuelle - rigoureuses et généreuses.

Adieu Jean-Pierre, on ne t'oubliera pas.

— Pierre François, administrateur de la Fonda.
 

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C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de Jean-Pierre Worms, ancien président de la Fonda. Un citoyen engagé pour la démocratie locale et participative, fervent militant de la liberté associative dont l’énergie et la conviction vont nous manquer.

— Pauline Véron, Maire adjointe de Paris chargée de la démocratie locale, de la participation citoyenne, de la vie associative et de la jeunesse.

 

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J'ai eu la chance de le croiser dans les différents réseaux où il militait toujours en grand professionnel et intellectuel qu'il était, dans la sociologie naissante autour de Crozier, « on ne changera pas la société sans la société elle-même », dans la vie associative bien sûr, dans les réseaux rocardiens qui l'ont amené à l'Assemblée nationale... Une grande perte, d'un homme tout autant à l'écoute que plein de convictions !

— Pierre Vanlerenberghe, président de la Fonda de 2008 à 2012, actuellement administrateur.

 

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 Liberté, Égalité, Fraternité, Curiosité résume bien ce que Jean-Pierre a pu m'inspirer depuis que vous m'avez permis de le connaître.

Sébastien Thubert, administrateur de la Fonda.
 

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Jean-Pierre avait tous les talents. Sa force de conviction et l'adéquation entre sa vie et sa pensée forçaient l'admiration. Une immense perte pour le mouvement associatif.

— Roger Sue, administrateur de la Fonda

 

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Jean-Pierre Worms entouré de Claude Alphandéry et de Jean-Baptiste de Foucault, à l'occasion de ses 80 ans, en 2014.

 

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Jean-Pierre est celui, de tous les travailleurs de la Fonda, qui avait la vision la plus large d’une société plus juste à construire. Sa certitude sur le pouvoir d’agir était une ancre pour tous ceux qui ont participé à l’intelligence collective de la Fonda. J’ai du chagrin.

— Francine Évrard, secrétaire générale de la Fonda de 2012 à 2018, membre invitée au conseil d’administration.

 

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Je garde de mes années de travail avec Jean-Pierre le souvenir d’un homme enthousiaste et joyeux, positif, ne baissant jamais les bras, ayant à cœur d’impliquer tout le monde dans ses combats. Il croyait en la démocratie participative et le pouvoir d’agir de chacun. Il vivait simplement, appliquant les valeurs qui lui étaient chères à sa vie de tous les jours : sans doute un des rares députés à se rendre à l’Assemblée nationale en Solex !

Humainement parlant, jamais de condescendance, il traitait chacun sur un pied d’égalité. À ses côtés on se sentait plus intelligent. Il adorait Miriam, sa femme, et la gente féminine en générale, mais avec grand respect. Ses demandes ponctuées de « ma chérie, est-ce que tu pourrais… » me faisaient rire et je n’ai jamais pu lui refuser un service.

C’était un gentleman, une belle personne. Merci Jean-Pierre.

— Florence Grelet, assistante à la Fonda.
 

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Je retiens de Jean-Pierre Worms son humanité profonde. Il était un défenseur exigeant de la démocratie, soucieux de la prise en compte de chaque personne ; que soit reconnu le pouvoir d’agir propre à chacun. Son parcours, ses discours sont ceux d’un homme qui a su conjuguer une vision intellectuelle avec une pratique politique et de terrain, dans une attention continue aux initiatives citoyennes sous toutes ses formes. Il était profondément humain, toujours prêt à faire part de ses idées et de ses analyses. Son esprit, sa vision sont des marqueurs forts pour les travaux de la Fonda, et le resteront.

— Bastien Engelbach, coordonnateur des programmes de la Fonda.

 

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J’ai été terriblement attristé par le décès de Jean-Pierre Worms. Je connaissais Jean-Pierre depuis 1990 ou 1991 et c’est précisément à la Fonda que je l’ai rencontré pour la première fois.

J’ai travaillé avec lui au sein de plusieurs groupes, notamment celui qui a préludé à la création du collectif Pouvoir d’Agir et, au sein de ce collectif, dont il était l’inspirateur et un moteur essentiel, nous nous sommes côtoyés extrêmement souvent. Je partageais sa vision démocratique et participative de la société et il m’a aidé à rester optimiste malgré un contexte mondial à tant d’égards décourageant.

Merci mille fois Jean-Pierre. Je souhaite bon courage aux proches de Jean-Pierre pour surmonter la perte d’une si belle et si rare personne.

— Michel Rouah, adhérent de longue date de la Fonda. 
 

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Je savais qu’il était très malade. Je ne voulais pas croire à son départ. Il nous quitte en premier. Des présidents de la Fonda, c’est lui qui nous quitte en premier. Ce n’est pas juste, ce n’est pas dans le bon ordre ! C’était un grand intellectuel qui n’a jamais séparé son action de militant associatif, de militant politique et d’animateur de mouvements sociaux. J’étais tellement fier de l’avoir convaincu de nous rejoindre à la Fonda. Nous avons eu beaucoup de chance d’avoir été en sa compagnie toutes ces années. La Fonda vient de perdre un être cher.

— Frédéric Pascal, membre fondateur de la Fonda, qu’il a présidée de 1981 à 1997, et aujourd’hui membre invité au conseil d’administration.


 

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En septembre 2013, avec les quatre autres présidents de la Fonda, Jacqueline Mengin, Frédéric Pascal, Pierre Vanlerenberghe et Yannick Blanc, à l'occasion de la sortie de La cause des associations.

 

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Très triste de la disparition de cet ami, un homme chaleureux et ouvert qui dédia sa vie à donner corps à la citoyenneté et à l’engagement, à discuter le monde pour l’améliorer. Une grande perte. Sincères condoléances à sa famille et ses proches, et à la Fonda.

— Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme.

 

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Jean Pierre est parti, comme à son habitude, sans faire de bruits. J’écris ces quelques mots, les chuchotant, tant je ne voudrais rompre cet instant précieux où s’entremêlent souvenirs, pensées et regrets de ne pas en avoir suffisamment profité, pris au piège de son intemporalité . Il distillait une élégance charmeuse, qui servait une autre élégance, celle de l’esprit. Dans l’écoute , sa bienveillance ponctuait ses rapports humains. Quelle  chance d’avoir rencontré cet homme qui n’a jamais cessé d’œuvrer pour les valeurs qui ont fondé sa vie et ses actions.

— Michel de Tapol, membre invité au conseil d'administration de la Fonda.

 

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Jean-Pierre va vers un autre univers que sa légendaire curiosité appréciera, j’en suis sûr ! Je pense à lui et à nous tous qui avons eu le grand plaisir de travailler, rire et penser avec lui.

— Jacques Remond, membre invité au conseil d’administration de la Fonda.

 

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Jean-Pierre, ton départ précipité me touche plus que je ne l’aurais imaginé… Président de la Fonda, tu m’as généreusement accordé ton amitié et une vraie reconnaissance, sur la base de convictions partagées autour du « pouvoir d’agir » des habitant et du « fait associatif ». Nous convenions que c’était la seule voie face à des générations de politiques qui n’en finissent pas de tenir des places et de laisser la mondialisation casser le développement local et laminer les énergies des territoires. 

Je t’avais rencontré à la Fonda, dès les années 1990, c’était un autre siècle ! En 2004, tu acceptes que le jeune retraité rémois vienne travailler rue de Varenne, pendant cinq ans, aux côtés notamment de Christophe Boyer et beaucoup d’autres.  Le pari était de faire évoluer notre « think tank » associatif. Avec du recul, l’ouverture que tu as impulsée à l’époque n’en finit pas de renouveler la Fonda, avec cependant une petite difficulté récurrente à rejoindre plus largement la province dont je suis.

Partageant avec toi quelques journées de vacances, en Champagne et dans ce Mâconnais où tu fus parachuté pour en devenir le député, j’ai apprécié in vivo le regard lucide et sans complaisance que tu portais sur les réalités de notre monde contemporain, sans oublier ton histoire de la Résistance.  L’approche du sociologue averti se conjuguait en permanence avec une empathie et une relation   chaleureuse à tous ceux et à toutes celles que tu rencontrais. Quel bouquet de souvenirs !

— Gabriel d’Elloy, membre historique de la Fonda.

 

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Grand large. Jean-Pierre Worms et Gabriel d'Elloy à Locmariaquer (56) en mai 2012.


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Ayant eu l'occasion de travailler avec Jean-Pierre il y a plusieurs années, j'ai pu mesurer tout ce qu'il a pu apporter à notre territoire et à la promotion des valeurs démocratiques. Il nous a également donné l'exemple de l'engagement tout au long de la vie, quelque soit notre statut ou notre parcours.

— Joëlle Marzio, représentante de la section de Mâcon du Parti socialiste. 


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C'est une bien triste nouvelle... Jean-Pierre était quelqu'un de remarquable, porteur d'idées, d'actions, et d'une bienveillance à toute épreuve. Il va nous manquer.

— Louise Vaisman, administratrice de la Fonda.

 

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Au nom du Mouvement associatif, je m'associe à l'hommage de la Fonda et partage la grande tristesse de voir partir Jean-Pierre Worms, infatigable militant de la liberté d'association et de l'initiative citoyenne. Toutes mes condoléances à ses proches et aux amis de la Fonda.

— Philippe Jahshan, président du Mouvement associatif.
 

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Sociologue, écrivain, maire, député, président de France initiative, de la Fonda, militant, rocardien, homme libre, droit, d’une immense légèreté d’être, généreux, ouvert, fraternel, drôle Il est parti. La nuit. Sans bruit. Discret. Il s’appelait Jean-Pierre Worms Je l’aimais.

— Hugues Sibille, président de la Fondation Crédit coopératif, membre de la Fonda.

 

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Un sourire immense, une intelligence humaine, Jean-Pierre était une belle personne. Il nous manquera.

— Marianne Eshet, déléguée générale de la Fondation SNCF, administratrice de la Fonda.

 

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Jean-Pierre était quelqu'un d'épatant qui vivait ses convictions, et que j'ai eu le plaisir de côtoyer à la Fonda.

— Daniel Bruneau, membre de la Fonda.

 

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Une immense tristesse pour la Fonda qui perd l’un de ses anciens présidents et une figure de la pensée associative.

— Nils Pedersen, président de la Fonda.

 

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Jean-Pierre Worms conciliait une grande radicalité avec un sens aigu des réalités et la recherche de solutions concrètes. C’était une belle et droite personne, avec qui il était agréable de ne pas être toujours d'accord.

— Pierre Guilhaume et Patrice Bony, du Pacte civique.

 

 

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L’association des centres socio-culturels des Trois Cités à Potiers s’associe tristement à l’hommage rendu à Jean-Pierre Worms. Nous avons eu la chance et l’honneur de compagnonner avec Jean-Pierre quelques années au lancement de l’expérimentation autour du pouvoir d’agir des habitants avec la Fondation de France et la Fédération nationale des Centres sociaux.

— Vincent Divoux, centres socio-culturels des Trois Cités.
 

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Jean-Pierre Worms était un homme généreux, humble et engagé. J’avais la chance de l’avoir pour ami.

— Emmanuel Bodinier, Aequitaz.

 

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Jean Pierre était un homme brillant, engagé. Comme Présidente du club Convictions je l' ai bien connu et apprécié. Pensées à sa famille.

— Bettina Laville, présidente-fondatrice du Comité 21.

 

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Jean-Pierre Worms a consacré sa vie au service de la démocratie et du progrès social. Il est un exemple.

— Jérôme Saddier, président de l’Avise et d’ESS France.

 

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J’admirais cet homme sa droiture son intelligence sa finesse. Un grand député. Il a été pour beaucoup dans mon adhésion aux politiques de développement local. Je suis très triste.

— Jean Gatel, ancien ministre et député.

 

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J'ai appris avec stupéfaction et tristesse le décès de Jean-Pierre. A vrai dire, je ne réalise pas encore. C'est lui qui m'a entraînée vers les groupes de travail de La Fonda. Je retiens notamment de Jean-Pierre sa brillance intellectuelle bien sûr mais également une grande simplicité, teintée de tendresse. Il me laisse l'image d'un homme libre: capable d'aller au bout de ses idées tout en dégageant une certaine sérénité.

 Sophie Blampin
 

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Comme vous tous, membres historiques de la Fonda, et plus nouveaux, j'ai été profondément attristé en apprenant le décès de Jean-Pierre, non seulement parce que nous étions du même age, mais parce militer avec Jean-Pierre était à la fois une chance et un privilège. 

Je m'associe à tout ce qui a été dit à son égard : discrétion, volontarisme, écoute, humour,... Je m'associe à l'hommage rendu et surtout à la peine de tous ceux qui comme moi ont connu le bonheur de travailler avec lui : Jacqueline, Anne, Jean, ... et bien d'autres que je connais moins.
Immense merci posthume à toi très cher Jean-Pierre.

— Maurice Lefeuvre
 

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JPW collectif PA
Avec des membres du collectif Pouvoir d'agir, au Cnam, en 2017.

 

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L’ex-président de la Fonda Jean-Pierre Worms était un sociologue engagé, militant des droits de l’homme, de la cause associative et de la démocratie locale.

— Frédéric Vuillod, fondateur de Mediatico.

 

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Merci à Jean-Pierre Worms, cofondateur du réseau France Initiative, pour son engagement afin que l'entrepreneuriat soit possible partout et pour tous.

— Réseau France Initiative – Île-de-France.
 

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L'Uniopss s'associe à cet hommage à Jean-Pierre Worms, militant engagé, qui a œuvré pour le développement de l'économie sociale et solidaire.

— Uniopss.

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IDEAS s'associe à l'hommage de la Fonda et partage la grande tristesse de voir partir Jean-Pierre Worms. Un citoyen engagé pour la démocratie locale et participative, fervent militant de la liberté associative et de l'initiative citoyenne, son enthousiasme et son humanisme vont nous manquer.

Ideas.


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Quelle tristesse ! J'ai eu la chance de rencontrer Jean-Pierre au Centre de Sociologie des Organisations il y a 20 ans. J'ai de suite éprouvé une profonde admiration et une grande tendresse pour cette générosité, cette élégance et cette intelligence des rapports sociaux et humains qui l'habitaient. Nous perdons un ami et une très belle personne. 

— Melody Houk, Actions urbaines innovantes


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 J'ai souvenir d’un petit groupe de réflexion sur les créatifs culturels avec Jean-Pierre Worms. Un homme de grande qualité.

— Laurent Marty, anthropologue de la santé

 

Jean-Pierre, un homme d'une profonde humanité, d'une grande intelligence, d'un courage exemplaire, un référence en terme d'engagement citoyen. Et toujours, avec ses amis, d'une vraie tendresse.

— Claire Héber-Suffrin, Réseaux d'échanges réciproques de savoirs

 


 
Communiqués et articles en hommage à Jean-Pierre Worms :

→ sur le site de la Fonda

→ sur le site du réseau Initiative France, par Louis Schweitzer, président

→ sur le site de la Ligue des droits de l'Homme

→ sur le site du Labo de l'ESS, par Claude Alphandéry et Hugues Sibille

→ sur le site du Centre de sociologie des organisations, par Olivier Borraz, directeur

→ sur le site Persopolitique.fr d'Hervé Chaygneaud-Dupuis

→ sur le site Mâcon News, par Violaine Gillet, première secrétaire fédérale de la Fédération du parti socialiste de Saône-et-Loire

→ sur le site Associations Mode d'Emploi