→ Télécharger le compte-rendu
Pourquoi un exercice de prospective sur l’engagement ?
En plus de 40 ans d’existence, la Fonda a déjà consacré de nombreux travaux à l’engagement bénévole dans les associations. À chaque fois, notre association a constaté la vitalité persistante de cette forme d’engagement face au déclin de l’engagement politique et syndical.
Valeur cardinale pour les Français, la notion d’engagement s’est cependant depuis quelques années élargie avec le développement de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), du Service civique et du Service national universel (SNU), l’incitation à l’engagement des salariés des entreprises ou l’affirmation des « marques engagées ». Schématiquement, la notion d’engagement a débordé du secteur associatif, pour être aujourd’hui présente dans les entreprises et des pouvoirs publics.
N’y a-t-il là qu’un effet de mode ou est-ce au contraire le signe d’une transformation profonde des rapports entre les individus et les structures collectives ? Allons-nous vers une approche plus ouverte, mais aussi plus diversifiée, de l’action d’intérêt général ?
Dit autrement, le modèle relationnel qu’incarne l’engagement bénévole n’est-il pas en train de devenir un modèle pour la structuration du lien social ? C’est à ces questions que la Fonda tente de répondre en se projetant à l’horizon 2040 et en imaginant ce que serait la place des associations et plus globalement des acteurs de l’intérêt général, dans un monde qui verrait les valeurs de l’engagement se diffuser à l’ensemble de la société.
Remerciements
- Un grand merci d’abord à la MACIF, qui soutient les travaux de la Fonda depuis 2008 et qui nous a gentiment invité à organiser cette journée d’étude dans son auditorium.
- Merci à nos partenaires, financiers et associés : grâce à leur soutien, ils nous permettent de mener nos travaux en toute liberté et de continuer à éclairer l’avenir du fait associatif. Un merci tout particulier à la CNAF, à l’ANCT, à la Fondation SNCF, à la Fondation Crédit Coopératif, au Fonds de dotation KPMG, au secrétariat d’État chargé de la Jeunesse et du Service national universel (SNU), à la Banque des territoires et à CO-conseil, qui soutiennent spécifiquement ces travaux au long cours.
- Merci aux douze intervenants qui ont partagé leurs réflexions et éclairages afin que nous cernions mieux les phénomènes à l’œuvre et leurs répercussions sur l’engagement.
- Merci à celles et ceux qui ont répondu présents le 20 novembre. Plus de 120 personnes ont participé à cette deuxième journée d’étude, nous en sommes honorés et cela nous oblige.
- Merci aux membres du groupe de pilotage de l’exercice de prospective qui ont été force de proposition dans la construction de cette journée d’étude.
- Merci à l’équipe salariée et bénévole de la Fonda pour l’organisation de cette deuxième journée d’étude.