Le partage des connaissances participe d’un enrichissement collectif : plus les connaissances circulent, plus la société est créative. Wikipédia, les MOOC, les logiciels libres, l’open data, le labyrinthe infini des connexions, ouvrent des perspectives pour transformer notre société, notre rapport à la propriété et nos modes d’organisation collectifs.
Pourtant, les communs de la connaissance, comme les communs écologiques, peuvent être menacés de destruction ou d’enclosure. Les brevets sur le vivant, la propriété intellectuelle ou l’exploitation des mégadonnées (big data) remettent en question le modèle économique des stars de la capitalisation boursière.
Nous savons que la transition chaotique que nous traversons nous mène vers une économie de la connaissance. Mais quelles options avons-nous pour en faire une économie de partage plutôt qu’une une économie d’accumulation ? Ces questions concernent aussi les associations, qui se définissent précisément par la mise en commun de connaissances et d’activités dans un but autre que le partage de bénéfices.
Cette rencontre a réuni
Valérie Peugeot : présidente de l'association Vecam, membre du CA de la Fonda, Conseil national du numérique et Orange Labs
Pierre-Carl Langlais : membre de SavoirsCom1[^1], contributeur et administrateur de Wikimédia France, et doctorant en sciences de l'information et de la communication
Gaël Musquet : porte-parole de Open Street Map, chargé de mission à La Fonderie, Agence Numérique d'Île-de-France
Gaëlle Krikorian : docteur en sociologie, conseillère au Parlement européen sur les questions de propriété intellectuelle et d’accès aux savoirs pour le groupe des Verts
Revue de presse
[^1]: association de plaidoyer autour des communautés se reconnaissant dans les biens communs