Engagement

« Personne ne rejoint Extinction Rebellion par envie de radicalité. »

Tribune Fonda N°260 - Engagement radical, engagement total ? - Décembre 2023
La Fonda
Depuis quelques années, David S. milite au sein d’Extinction Rebellion Lyon Rhône. Ce groupe local du mouvement de désobéissance civile non violente revendique des actions offensives, défensives et créatives. Leur mot d’ordre : « face à l’urgence climatique et à l’extinction de la biodiversité, l’heure de la rébellion est arrivée. » Dans ce témoignage, il nous explique son refus d’employer le terme de radicalité pour qualifier son engagement, lui préférant l’image d’un lancement d’alerte.
« Personne ne rejoint Extinction Rebellion par envie de radicalité. »
Des militants bloquent temporairement le rond-point principal de la zone portuaire Édouard-Herriot, à Lyon, le 17 décembre 2021 dans le cadre de la campagne « Le Dernier Baril ». © Extinction Rebellion Lyon Rhône
Concernant notre radicalités supposée Pour commencer, je ne me sens pas « radical ». Je n’utilise pas ce terme pour définir mon engagement ou le mouvement au sein duquel je milite. La notion de radicalité n’est d’ailleurs pas du tout présente dans notre langage, nous préférons parler de « réponse à la hauteur de la nécessité ». Si nous nous faisons taxer de radicaux, c’est plus par méconnaissance de qui nous sommes et de ce que nous faisons, ou par intérêts médiatiques ou politiques. Si nous nous faisons taxer de radicaux, c’est plus par méconnaissance de qui nous sommes et de ce que nous fais...
La suite de cet article est réservée à nos abonnés

S'abonner c’est :

  • Avoir accès à tous les contenus de la Fonda
  • Soutenir l'action d'une association indépendante et engagée en faveur du monde associatif
Analyses et recherches