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En raison d‘un effet de rattrapage brutal, tous sont perdants et ce quel que soit leur niveau de ressources. D’après les données de l’étude menée par l’UNHAJ, les plus impactés par la baisse des APL sont les jeunes actifs dont les revenus sont proches du SMIC (entre 800 et 1 300 euros) pour lesquels elle s’élève en moyenne à 95 euros par mois. Pour l’ensemble des jeunes, la baisse moyenne est de 38,50 euros par mois. « Sur le long terme, cela implique beaucoup de choses, fait remarquer Claude Garcera, Président de l’UNHAJ : des projets remis à plus tard du fait de l’incertitude, de l’incapacité à financer, mais aussi une formation abandonnée, une offre d’emploi refusée, des opportunités non saisies… On se souvient de l’émoi légitime qu’avait soulevé la baisse générale d’APL de 5 euros. Aujourd’hui, et alors que le contexte social est bien plus préoccupant, cette baisse est presque 8 fois supérieure, voire 20 fois pour certains !».
Alors que la moitié des 18/24 ans sont en voie d’insertion professionnelle, l’UNHAJ demande a minima la mise en place d’un mécanisme compensatoire pérenne pour protéger les jeunes actifs les plus précaires, à l’image des solutions déjà appliquées aux étudiants ou aux apprentis, et bientôt aux contrats de professionnalisation.