Depuis mars 2019, le Pacte du pouvoir de vivre réunit des associations environnementales, d’éducation populaire, de lutte contre la pauvreté, de soutien à l’accueil des migrants, des syndicats, des fondations et des mutuelles, partageant le constat que la société civile organisée peine à se faire entendre par le gouvernement depuis le début du quinquennat.
Leur objectif commun : ne plus dissocier les questions sociales et environnementales pour donner à chacun le pouvoir de vivre.
Les quatre axes du Pacte sont :
- Donner à chacun le pouvoir de vivre, dans un cadre commun en protégeant notre avenir et celui des générations futures ;
- Remettre l’exigence de justice sociale au cœur de l’économie ;
- Préparer notre avenir en cessant de faire du court terme l’alpha et l’oméga de nos politiques publiques ;
- Enfin, partager le pouvoir pour que chacun puisse prendre sa part dans la transformation de nos vies.
Ce pacte rassemble 66 propositions qui permettent à la fois de lutter contre le dérèglement climatique, enrayer l’érosion de la biodiversité et améliorer le quotidien des citoyens. Ces propositions sont le fruit des débats et des travaux collectifs menés en leur sein, au plus de près de leurs sympathisants, adhérents, militants. Elles sont la voix de plusieurs millions de personnes.
Ce pacte vise à guider toutes les politiques publiques pour que les questions sociales et écologiques soient non seulement prises en compte mais qu’elles deviennent le cœur de chaque décision politique.
→ Télécharger le Pacte du pouvoir de vivre et découvrir les 66 propositions.
— Ne plus dissocier les questions sociales et environnementales pour donner à chacun le pouvoir de vivre
Il n’y a pas d’un côté la question de la fin du monde et de l’autre celle de la fin de mois, les deux enjeux sont les deux faces d’une même pièce, s’alimentant et se combinant. Sortir des énergies fossiles, rénover les passoires énergétiques ou rendre accessible une alimentation bio et locale c’est à la fois améliorer le quotidien, préserver la santé et s’attaquer aux défis environnementaux. Vouloir traiter l’écologie sans traiter le social c’est aller droit dans le mur. L’opposition d’une partie de la population à la hausse de la taxe carbone telle qu’elle avait été proposée par le gouvernement actuel en est le parfait exemple.
— Porter collectivement les 66 propositions du pacte écologique et social
Parce que les appels isolés et les déclarations d’intention individuelles ne suffisent plus, nos organisations s’engagent à porter collectivement la nécessité d’un pacte social et écologique partout où elles sont représentées.
Ce pacte rassemble 66 propositions qui permettent à la fois de lutter contre le dérèglement climatique, d’enrayer l’érosion de la biodiversité, d’améliorer le quotidien des citoyens, d’améliorer les pratiques démocratiques et la participation citoyenne, de remettre l’exigence de solidarité et d’égalité au cœur de l’économie, et de construire une société plus juste et solidaire, qui ne laisse personne de côté.
Ces propositions sont le fruit des débats et des travaux collectifs menés en leur sein, au plus de près de leurs sympathisants, adhérents, militants. Elles sont la voix de plusieurs millions de personnes. Ce pacte vise à guider toutes les politiques publiques pour que dans chaque nouvelle loi, dans chaque nouveau décret, et à toutes les échelles, les questions sociales et écologiques soient non seulement prises en compte mais qu’elles deviennent le cœur de chaque décision politique.
Les organisations du Pacte du pouvoir de vivre appellent le gouvernement, les élus, les employeurs, et plus généralement tous les décideurs, à mettre en œuvre ce pacte à leur niveau. Elles appellent également les citoyens et les autres organisations de la société civile à se mobiliser pour en soutenir les propositions.