Première partie
Les personnages pour cette partie étaient:
- Un jeune actif
- Métropole de Bordeaux
- L’Association Prévention routière
- L’entreprise DHL
- Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement
Développer les mobilités durables
La Métropole de Bordeaux affiche le souhait de développer les mobilités durables, en mettant en œuvre un plan dédié, qui travaillera à la fois sur l’incitation au recours aux mobilités douces, mais aussi au développement des infrastructures. Elle part du constat que la multiplication des ronds-points sans aménagements dédiés pour les vélos n’est guère incitative à l’usage du vélo.
La Métropole pourra notamment bénéficier de l’appui de l’Association Prévention Routière. L’association souhaite établir un diagnostic précis des questions de mobilité, en recensant les zones fragiles, en établissant une liste des besoins et en distinguant les pistes de solutions et partenariats à établir pour y répondre. L’association entend mener cette action à l’échelle du territoire régional.
Réduire les transports et limiter les émissions
L’autre axe fort imaginé par les joueurs a porté sur la nécessaire réduction des émissions liées aux transports, en veillant notamment à rationaliser l’usage des transports.
La DREAL, qui a la charge de recueillir tous les plans de mobilité des entreprises, a proposé de mieux centraliser les informations collectées pour harmoniser les déplacements à l’échelle de tout un territoire. La Métropole a témoigné d’un vif intérêt, la centralisation des informations pouvant être utile pour proposer une offre de mobilité douce adaptée. Ce projet a néanmoins soulevé quelques interrogations, et des besoins de garantie qu’il ne s’agisse pas d’une énième contrainte administrative, mais qu’il en soit réellement fait usage, résultats à l’appui.
L’entreprise a envisagé de mener une réflexion approfondie sur à la fois la réduction des transports et les technologies permettant de réduire les émissions liées aux transports. Si la proposition peut surprendre venant d’une entreprise de transport, l’idée est de pouvoir construire une expertise sur ces sujets auprès d’autres acteurs.
L’individu a pris pour point de départ à sa réflexion un irritant : la multiplication des embouteillages, chaque jour, sur le pont d’Aquitaine. Pour y répondre, il imagine la mise en œuvre d’un système de taxi collectif en zones urbaines et périurbaines. Ces taxis pourraient accompagner dans leurs déplacements les publics sans voiture, que ce soit les enfants pour les trajets vers l’école ou les personnes âgées pour se rendre à des rendez-vous médicaux. Cette proposition a suscité l’intérêt de l’entreprise, qui y voit une manière de développer une nouvelle offre de transports de colis en complément. La Métropole s’est montrée également intéressée par cette proposition, qui doit pouvoir être adaptée aux contraintes des publics, pour être pleinement solidaire, collective et durable.
→ Télécharger les restitutions
Seconde partie
Les personnages pour cette partie étaient:
- Un jeune adulte
- Un département
- Banque des territoires
- Une entreprise de transport collectif
- L’Association Prévention Routière
Pour répondre aux défis environnementaux, sociaux et économiques, les différents acteurs réunis ont coconstruit en moins d’une heure trois projets coopératifs :
Créer une plateforme dédiée aux mobilités
Pour faciliter l’accès aux informations pour les déplacements tant professionnels que personnels, le jeune adulte propose de créer une plateforme regroupant toutes les solutions de mobilité existantes. Des accompagnements, ainsi que des financements seront proposés, notamment pour le permis de conduire solidaire. Suite aux échanges avec les acteurs, l’Association Prévention Routière va partager ses bonnes pratiques pour mieux se déplacer. Un système d’alertes sur l’état des équipements, de la voirie va être mis en œuvre en partenariat avec le Département. L’entreprise va engager une réflexion pour coconstruire avec les usagers un meilleur maillage en termes de transport.
Accompagner les acteurs sur les enjeux de la mobilité durable
Dans une perspective d’amélioration continue de ses ateliers de sensibilisation et de formation, l’association va les analyser. L’objectif est de sensibiliser aux nouveaux risques routiers, notamment avec l’essor des trottinettes dans l’espace public, ainsi qu’à la mobilité douce. Les salariés et usagers de l’entreprise de transport collectif vont en organiser dans leur structure, en partenariat avec l’association. Par ailleurs, l’APR va partager ses bonnes pratiques à la plateforme des mobilités construite par des jeunes adultes.
Adapter les équipements pour une mobilité adaptée et en sécurité
Face aux évolutions actuelles, notamment démographiques avec une hausse du nombre de séniors ou bien économique avec l’urbanisation, le département souhaite les prendre en compte pour bâtir une mobilité qui soit la plus adaptée et la plus sûre pour les usagers. Pour ce faire, il va investir dans les infrastructures, tout en garant un objectif d’efficacité économique. La Banque des territoires compte soutenir ce projet d’envergure et souhaite valoriser son engagement aux côtés des acteurs locaux en termes de visibilité. Quant au jeune adulte, il propose de signaler les dysfonctionnements observés sur l’équipement, la voirie via la plateforme numérique, et de transmettre ces informations au département.
Former les entreprises locales
La formation continue constitue un enjeu clé pour les entreprises pour la montée en compétences de leurs salariés. La Banque des territoires va bâtir une plateforme numérique où entreprises et organismes de formation (allant du CAP à des formations très qualifiantes). Les objectifs sont multiples : trouver la bonne « granularité » (la bonne échelle d’intervention qui peut être communale, départementale, voire régionale), répondre aux besoins des acteurs économiques, et enfin renforcer l’attractivité du territoire. L’entreprise va demander un soutien pour le déploiement des actions de sensibilisation à la mobilité pour ses salariés et ses usagers.
Développer des transports en commun plus durables
Consciente de la nécessité de réduire son impact environnemental, l’entreprise renouvelle sa flotte de bus pour qu’ils soient plus vertueux. Ainsi, vont être achetés des bus électriques ou des bus roulant au gaz naturel. Pour favoriser cette transition, la Banque des territoires va participer au financement, en prenant en compte l’ampleur du projet. Ce renouvellement des transports s’accompagne d’ateliers de sensibilisation des salariés et des usagers sur la mobilité durable, en partenariat avec l’association prévention routière.
→ Télécharger les restitutions
Troisième partie
Les personnages pour cette partie étaient:
- Une jeune adulte
- La déléguée du préfet en charge de la politique de la ville
- L’Association Prévention routière
- La commune de Gournay-sur-Marne
- La fondation d’un groupe de transporteurs de voyageurs
Pour répondre aux défis environnementaux, sociaux et économiques, les différents acteurs réunis ont coconstruit en moins d’une heure quatre projets coopératifs :
Développer les mobilités douces
Gournay-sur-Marne souhaite développer des voies sécurisées pour les vélos et pour les piétons, mais aussi agréables avec l’intégration d’arbres. La déléguée du préfet trouve le projet intéressant et propose de l’améliorer en co-construisant les circuits de mobilité douce dans les QPV. La jeune adulte suggère la création de voies express vélo pour relier des communes et l’augmentation du nombre de pistes cyclables en ville. Elle propose aussi de mettre en place un service de location de vélos pour un trajet ou une journée. L’entreprise offre quant à elle d’accompagner cette commune dans l’amélioration de l’accès aux stations de TEC (parc à vélos, zone piétonne…) en participant au financement.
Développer le covoiturage et les navettes dans les QPV
La déléguée du préfet en charge de la politique de la ville souhaite développer le covoiturage et les navettes dans les QPV. Soutenus par les pouvoirs publics, le covoiturage et les navettes permettraient de renforcer l’accès aux transports en commun et de réduire le trafic, et donc la pollution. La commune met en garde sur l’importance d’avoir la bonne structure pour porter ce projet : elle considère que cela ne relève pas des compétences de la préfecture et encourage plutôt de créer une coalition. Cela convient tout à fait à la déléguée du préfet qui dialogue avec les acteurs locaux et a un rôle de facilitatrice. L’APR souhaite rejoindre cette coalition et propose pour commencer une action de sensibilisation au covoiturage et à l’intérêt de privilégier les transports en commun. L’individu attire l’attention de cette coalition sur la pertinence de développer également des voies express vélo.
Casser le mur entre les usagers et les institutions
La fondation du groupe de transporteurs de voyageurs souhaite développer une communauté des usagers pour promouvoir leur parole à l’intérieur de l’organisation. Elle veut aller au-delà des questions pratico-pratiques des usagers, pour plutôt aborder les transports en commun dans leur acceptation élargie. En tant que fondation, elle est prête à mettre des moyens pour permettre à cette parole de s’exprimer de façon fluide et régulière. La déléguée du préfet salue l’initiative et invite la fondation à consulter les usagers pour proposer des solutions adaptées aux besoins exprimés dans les QPV.
Une campagne de prévention sur la sécurité routière
Pour répondre au défi d’impliquer les citoyens dans la gestion de la ville, l’association propose de lancer une campagne de prévention auprès des entreprises de la commune et de créer des partenariats avec les acteurs locaux. La commune et l’entreprise soutiennent cette initiative.
→ Télécharger les restitutions
Pour aller plus loin :
- Feuille de route de la France pour l’Agenda 2030 agenda-2030.fr
- Les ressources de Global Compact France www.globalcompact-france.org/p-137-nos-ressources
- Les ressources du Comité 21 sur les ODDs www.comite21.org/ressources/index.html
- La Tribune Fonda n°237, mars 2018, « Faire des ODD un projet de société» Vous pouvez accéder www.fonda.asso.fr/tribunes/faire-des-odd-un-projet-de-societe
- Plus précisément, voici un article présentant les 17 objectifs de développement durable sous un angle prospectif : www.fonda.asso.fr/ressources/les-17-objectifs-de-developpement-durable