Première partie
Les personnages pour cette partie étaient:
- Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales
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Association de circuit court basée dans l’Ouest lyonnais
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Mairie d’Asnières-sur-Seine
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L’entreprise Be happy de Bordeaux
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Une citoyenne engagée
Les joueuses et le joueur du premier groupe ont imaginé de nombreux projets en coopération pour répondre aux défis proposés :
Développer les circuits courts par une approche systémique
La mairie d’Asnières-sur-Seine a décidé de promouvoir les circuits courts sur l’ensemble de sa commune. Elle commence par assurer des places de marché aux agricultrices et agriculteurs locaux. Elle crée également des subventions pour les associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP) locales, mais aussi la formation des personnes désirant s’engager dans la production locale. Pour assurer des débouchés à cette filière, elle signe des partenariats avec les AMAP locales pour la distribution de denrées dans les cantines. Le ministère de la Cohésion des territoires soutient ce projet en lui octroyant de financements, mais aussi en l’intégrant à son réseau d’acteurs engagés dans le développement des circuits courts. L’entreprise bordelaise Be Happy propose elle du mécénat de compétence de la part de son personnel technique.
Le ministère lance un projet de financement de l’agriculture urbaine et de revalorisation des quartiers politiques de la ville. Au-delà d’un soutien financier, le Ministère propose un véritable accompagnement des structures et une mise en réseau des initiatives de circuit court à l’échelle nationale. L’association de circuits courts basée dans l’Ouest lyonnais a déjà prévu de déposer une demande de financement afin d’essaimer son projet au niveau national.
Dans le Rhône, cette association propose une mise en relation des producteurs avec la communauté de commune pour approvisionner en local les cantines du territoire. Cette association propose également aux centres sociaux de son territoire d’améliorer l’accessibilité des produits locaux avec un soutien financier et l’organisation d’ateliers cuisine.
Assurer un repas de qualité aux élèves une fois par jour
L’entreprise Be happy est spécialisée dans la production et la vente de sucre. Sensibilisée aux conséquences de la faim sur le décrochage scolaire, elle propose de financer la mise en place de cantines scolaires et de champs-écoles dans les pays du Sud dont ses productions issues. L’association lyonnaise est partenaire de ce projet en mettant en relation l’entreprise avec des associations de producteurs locaux qu’elle connaît.
Réduire la fracture numérique pour une éducation de qualité
Alors que la situation sanitaire a multiplié les périodes de téléenseignement, elle a aussi mis en exergue la fracture numérique. Certaines familles ne disposent pas du matériel informatique nécessaire pour que chaque jeune puisse suivre ses cours sereinement. Pourtant des ordinateurs en bon état restent inutilisés dans les entreprises. Une citoyenne engagée se propose de mettre en relation les entreprises qui auraient un tel supplément de matériel informatique et les écoles et des associations qui auraient identifié des familles dans le besoin. La Mairie d’Asnières-sur-Seine est convaincue par le projet et se positionne comme territoire-pilote, en mettant à disposition de la citoyenne des espaces de stockage et pour organiser la distribution du matériel informatique. L’association lyonnaise est également enthousiasmée par ce projet et se propose d’expliquer les règles de la défiscalisation à la porteuse de projet pour convaincre les entreprises !
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Seconde partie
Les personnages pour cette partie étaient:
- Le Ministère de la Transition écologique
- L’entreprise « Goutte d’eau »
- L’association « SOS Poissons ! »
- Une commune au Nigéria
Pour répondre aux défis environnementaux, sociaux et économiques, les différents acteurs réunis ont coconstruit en moins d’une heure quatre projets coopératifs :
Le développement d’une alternative aux bouteilles en plastique
Consciente de l’impact environnemental des bouteilles en plastique, l’entreprise « Goutte d’eau » (filiale d’Évian) a choisi de proposer une alternative innovante avec la création de bonbonnes d’eau en matière naturelle (en algues). Elles seront disponibles dans les supermarchés et les consommateurs n’auront qu’à venir avec leurs bouteilles en aluminium et garanties à vie par l’entreprise pour les remplir.
À la suite de la demande de la commune d’avoir accès à de l’eau potable en dehors des centres commerciaux, l’entreprise va installer dans la rue de tels fûts d’eau. Ils pourront être utilisés par les personnes sans domicile fixe avec un système de paiement en déchets plastiques collectés.
Face aux réticences de l’association et de l’État — ces derniers craignaient du greenwashing de la part de l’entreprise —, l’entreprise va expérimenter ce projet dans des régions où l’eau du robinet est très polluée.
Le soutien aux actions de sensibilisation et de protection de l’environnement
Le soutien financier aux associations qui luttent et militent pour la protection de l’environnement est une priorité pour la nouvelle ministre de la Transition écologique. Elle souhaite leur donner les moyens pour continuer à mener leurs actions, notamment celles de sensibilisation auprès des acteurs de la société civile (jeunes, entreprises, etc.) L’association SOS Poissons va d’ailleurs en bénéficier.
Elle souhaite également renforcer les lois contre le plastique à usage unique. Face aux craintes manifestées par l’entreprise, l’État va engager des réflexions collectives pour accompagner les petites entreprises dans leur transition écologique. Parmi les pistes envisagées, on peut mentionner la dimension fiscale.
La sensibilisation ludique à la pollution plastique
L’association SOS Poissons va créer une carte virtuelle localisant les lieux où les déchets plastiques arrivent dans les océans (les plages, les embouchures de rivières, etc.). En parallèle, des géocaches vont être installés dans ces zones très polluées. L’objectif des utilisateurs de l’application est de découvrir où sont cachées ces boîtes. En les cherchant, ils pourront prendre conscience de toute la pollution plastique marine et vouloir passer à l’action pour faire changer les choses.
L’État et l’entreprise vont apporter leur soutien financier. Quant à la commune, elle va partager les données géographiques pour améliorer la cartographie.
La lutte contre la déscolarisation des jeunes filles au Nigéria
Face à la déscolarisation des adolescentes quand elles sont enceintes, la commune souhaite identifier les jeunes filles concernées avec le concours des écoles. Elles pourront bénéficier d’un accompagnement pour poursuivre leur scolarité, ainsi que leurs proches. L’État et l’entreprise envisagent de soutenir cette démarche.
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Pour aller plus loin :
- Feuille de route de la France pour l’Agenda 2030 agenda-2030.fr
- Les ressources de Global Compact France www.globalcompact-france.org/p-137-nos-ressources
- Les ressources du Comité 21 sur les ODDs www.comite21.org/ressources/index.html
- La Tribune Fonda n°237, mars 2018, « Faire des ODD un projet de société» Vous pouvez accéder www.fonda.asso.fr/tribunes/faire-des-odd-un-projet-de-societe
- Plus précisément, voici un article présentant les 17 objectifs de développement durable sous un angle prospectif : www.fonda.asso.fr/ressources/les-17-objectifs-de-developpement-durable