Première partie
Les personnages pour cette partie étaient:
- L’État
- Une coopérative d’agriculture urbaine
- Une commune
- Une association
Pour répondre aux défis environnementaux, sociaux et économiques, les différents acteurs réunis ont coconstruit en moins d’une heure un vaste projet coopératif qui s’articule autour de trois axes :
Accompagner les personnes sans domicile fixe vers une situation stable
L’association souhaite lutter contre le sans-abrisme en proposant des hébergements temporaires d’urgence aux personnes vivant à la rue. Pour ce faire, la commune va mettre à disposition des bâtiments non utilisés pour que l’association les rénove, ainsi que des terrains pour construire des habitats légers.
Les individus concernés vont bénéficier d’un accompagnement social pour stabiliser leur situation, enclencher un processus d’insertion professionnelle, et être formés aux écogestes (ces ateliers de sensibilisation seront ouverts aux habitants de la commune). L’objectif est de créer toutes les conditions pour qu’elles intègrent un logement individuel.
Créer des emplois durables pour les personnes sans travail
L’État va inciter les pouvoirs publics locaux à se saisir d’un dispositif analogue à territoire zéro chômeur de longue durée. Ce programme propose des postes décents aux personnes éloignées de l'emploi (dont celles accompagnées par l’association). Afin de favoriser la montée en compétences des individus, des formations seront également offertes ainsi qu’un suivi personnalisé
. Dans cette dynamique, la coopérative d’agriculture urbaine s'engage à créer des fonctions en insertion sur ses deux chantiers internes : l’agriculture urbaine et la cyclologistique. L’État souhaite aussi développer un label national pour identifier les acteurs locaux qui s'impliquent un emploi décent (entreprises et associations), ainsi que pour les valoriser. .
Favoriser une alimentation locale, saine et durable pour tous
Grâce à la mise à disposition de terrains par la commune, la coopérative d’agriculture urbaine offre des aliments biologiques, locaux, durables. Une partie de la production sera livrée à vélo par l’équipe de salariés aux cantines municipales. Des actions de formation et de sensibilisation, à destination des habitants et des futurs agriculteurs, seront proposées.
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Seconde partie
Les personnages pour cette partie étaient:
- L’État
- Une collectivité territoriale
- Une entreprise
Pour répondre aux défis environnementaux, sociaux et économiques, les différents acteurs réunis ont coconstruit en moins d’une heure un vaste projet coopératif qui s’articule autour de trois axes :
La relocalisation des usines de transformation en France
Sous l’impulsion de la collectivité territoriale, un partenariat public privé va se créer pour structurer les filières de transformation des biens, par exemple celle du bois. Tant l’État que la collectivité territoriale se sont engagés à soutenir financièrement les entreprises de transformation.
En parallèle, les usines en question vont intégrer un volet d’insertion socioprofessionnelle de personnes durablement éloignées de l’emploi. Quant à l’entreprise, elle va se fournir auprès de ces acteurs de transformation.
La diminution du bilan carbone des produits des opérateurs publics et privés
Tous les acteurs souhaitent diminuer le bilan carbone des produits. Pour ce faire, ils comptent utiliser l’outil d’analyse du cycle de vie. L’État va également lancer un grand plan de formation initiale et continue sur cette thématique. Dans ce sens, une réglementation européenne va être adoptée pour que toute la chaîne de valeur des déchets devienne transparente et vertueuse. Un label va être créé, ainsi qu’une autorité de contrôle pour la vérifier.
Une alimentation saine et locale
Conscient du coût que peut représenter une alimentation locale, l’État va créer un soutien financier dédié aux familles en situation de précarité (en fonction de leur quotient familial). Cela prendra la forme de « bons d’achat alimentaires » auprès d’ Association pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) ou de magasins de produits locaux.
La collectivité territoriale, l’État et l’entreprise vont travailler main dans la main pour sensibiliser la jeunesse aux enjeux d’une alimentation de qualité. Des programmes à destination des jeunes (primaire, collège et lycée) vont être proposés.
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Troisième partie
Les personnages pour cette partie étaient:
- Une commune
- Un centre R&D d’un cabinet d’architecture
- Une association d’éducation populaire
- Une entreprise industrielle
Pour répondre aux défis environnementaux, sociaux et économiques, les différents acteurs réunis ont coconstruit en moins d’une heure un projet en coopération :
Une école coconçue
La commune a lancé le chantier de construction d’une école écoconçue. Pour cela, elle prévoit de porter une attention particulière à la déconstruction de l’école que la nouvelle remplacera, pour qu’elle se fasse dans des conditions respectueuses de l’environnement. Pour la nouvelle école, des matériaux en réemploi ou biosourcés seront employés. La conception et le fonctionnement veilleront à la réduction de l’impact carbone du bâtiment, tout au long de son cycle de vie.
Ce projet pourra bénéficier des travaux menés par le centre R&D du cabinet d’architecture, qui travaille à élaborer de nouvelles méthodes de construction des bâtiments publics dans une démarche d’écoconception. La commune devra cependant lever les éventuelles oppositions politiques inquiètes de coûts de construction trop importants.
Les autres acteurs présents pourront avec leurs projets contribuer à cette nouvelle école. L’entreprise travaille à l’élaboration de techniques pour identifier et capter les sources de chaleur fatale des unités de production, pour les valoriser en interne ou externe, dans une logique d’économie circulaire, afin de limiter les émissions de CO2. Cette démarche peut être utile pour le chauffage de l’école.
L’association d’éducation populaire propose d’organiser des visites du chantier, pour sensibiliser les enfants à ces questions. Et une fois l’école construite, son projet de découverte et valorisation des circuits courts alimentaires auprès des enfants pourra compléter le projet éducatif de l’école, voire s’intégrer à son approvisionnement pour la restauration collective.
L’association a également tenu à alerter la commune sur l’importance de solliciter des entreprises locales pour la construction, ce à quoi la commune sera vigilante, tout en restant soumise aux contraintes et règles des appels d’offres.
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Quatrième partie
Les personnages pour cette partie étaient:
- • Ministère de la Santé
- Une commune
- Une association de promotion du vélo
- Une entreprise de développement des mobilités multimodales
Pour répondre aux défis environnementaux, sociaux et économiques, les différents acteurs réunis ont coconstruit en moins d’une heure quatre principaux projets en coopération, qui se complètent et s’enrichissent mutuellement :
Un parc de logements sociaux de qualité
La commune s’est engagée à augmenter son parc de logements sociaux, en tenant compte de critères garants de la qualité de vie pour les résidents : espaces suffisants, maîtrise de l’énergie et espaces verts. L’État, jouant pleinement son rôle, a soutenu ce projet en soulignant l’importance que les logements répondent aux critères de Haute qualité environnementale (HQE). Le projet a été enrichi par l’apport de l’entreprise, qui souhaite y favoriser l’émergence d’activités par un tiers lieu ; ainsi que par l’association qui souhaite y développer des activités autour du vélo.
Le financement de centres pour l’accès à l’IVG et l’accompagnement des jeunes mamans
Le ministère de la Santé a souhaité financer des centres pour simplifier l’accès à l’IVG pour les femmes souhaitant y accéder. Le ministère souhaite également proposer un accompagnement aux jeunes mamans qui en ont besoin, pour qu’elles puissent notamment accéder à des soins de qualité. L’État peut compter sur le soutien de l’entreprise et de l’association, qui forment un maillage territorial pour faire connaître l’existence du service proposé aux personnes qui en ont besoin, voire en faciliter l’accès, lorsque nécessaire par des solutions de mobilité adaptées.
Le développement d’une offre de mobilité multimodale
L’entreprise souhaite développer une offre de mobilité correspondant aux besoins des usagers. Pour cela, elle prévoit le développement d’une plateforme numérique, afin de mieux comprendre les flux et de proposer une offre multimodale, pour que chaque déplacement trouve le ou les moyens de transport adaptés. L’entreprise souhaite également travailler en complément le développement d’espaces verts et de lieux de rencontre autour des plateformes d’accès aux moyens de transport. L’État et la collectivité ont apporté leur soutien, tandis que l’association a pu intégrer une offre autour du vélo.
Le développement de la pratique du vélo
L’association est une association de promotion de la culture du vélo. Elle propose notamment des tarifs solidaires pour que tous aient accès à des vélos de qualité et envisage le vélo comme une pratique globale, bénéfique aux personnes et à l’environnement. L’association a pu compléter son action en se reliant aux autres projets mentionnés.
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Pour aller plus loin :
- Feuille de route de la France pour l’Agenda 2030 agenda-2030.fr
- Les ressources de Global Compact France www.globalcompact-france.org/p-137-nos-ressources
- Les ressources du Comité 21 sur les ODDs www.comite21.org/ressources/index.html
- La Tribune Fonda n°237, mars 2018, « Faire des ODD un projet de société» Vous pouvez accéder www.fonda.asso.fr/tribunes/faire-des-odd-un-projet-de-societe
- Plus précisément, voici un article présentant les 17 objectifs de développement durable sous un angle prospectif : www.fonda.asso.fr/ressources/les-17-objectifs-de-developpement-durable