Tout le monde a la capacité d’entreprendre mais la société érige des barrières. Ces portes fermées sont autant de projets de création d’entreprise qui ne voient jamais le jour. L’Adie, n'accepte pas le gâchis des talents qui ferait qu’en France la création d’entreprise serait réservée à ceux qui ont de l’argent, des diplômes ou des relations.
Le droit à l'initiative économique pour tous !
Dès son origine, l’Adie s’est donné pour mission d’ouvrir l’initiative économique aux personnes éloignées de l’emploi. 45% des créateurs d’entreprise qu’elle soutient vivaient sous le seuil de pauvreté et 41% percevaient les minima sociaux au moment où ils ont sollicité un crédit et 27% sont sans diplôme.
Parce que le lieu d’habitation ne saurait être une assignation à résidence, l’Adie agit tout particulièrement dans les territoires dits fragiles. L’association est très présente dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, où résident près du quart de son public.
Signataire du tout premier contrat à impact social avec l’État, l’Adie développe également son action dans les zones rurales, où elle expérimente un dispositif adapté aux contraintes de ces territoires.
À travers son action, l’Adie contribue à déconstruire les stéréotypes et à inventer de nouveaux discours sur les demandeurs d’emploi, les femmes, les jeunes, les habitants des quartiers prioritaires qui, riches de leurs projets et de leurs talents entreprennent et contribuent à la création de valeur dans tous les territoires.
L'accès au crédit permet de libérer l'initiative économique
Gérants de petits commerces, vendeurs sur les marchés, créateurs d’applications mobiles, savonniers, maraîchers, créatrices de bijoux, patrons de food truck, éleveurs de lamas, professeurs de danse, graphistes, fleuristes, installateurs de cuisine, coachs sportifs, bricoleurs professionnels, professeurs de langues étrangères... Les entrepreneurs soutenus par l’Adie ont des idées et des talents, mais pas les moyens financiers nécessaires pour réaliser leurs projets.
Pour tout type d’activité, l’Adie propose des prêts pouvant atteindre jusqu’à 10 000 euros, assortis de prêts d’honneur, de primes ou avances remboursables de l’État ou des collectivités locales.
Les critères de décision s’appuient non seulement sur la viabilité́ des projets mais aussi sur la capacité́ et la détermination des créateurs d’entreprise à le porter. Dans la durée, l’Adie établit avec eux une relation fondée sur la confiance, la solidarité et la responsabilité.
Si l’accès au crédit est le premier obstacle rencontré par les créateurs d’entreprise soutenus par l’Adie, les complexités administratives suivent immédiatement. En leur proposant un accompagnement personnalisé avant, pendant et après la création de l’entreprise, l’Adie rendre simple, accessible, intelligible ce qui est perçu comme complexe et leur permet d’aborder l’aventure entrepreneuriale avec sérénité.
Pour lever les barrières réglementaires à l’entrepreneuriat, l’Adie mène également une action de plaidoyer auprès des pouvoirs publics pour favoriser un écosystème favorable au développement de ces entreprises.
Enfin, pour sécuriser les activités des créateurs d’entreprise qu’elle soutient, l’Adie leur propose également une offre de micro-assurance adaptée à leur activité́.
Créer des entreprises dynamise l'emploi et les territoires
Il n’y a pas que les start up, les PME, les licornes qui contribuent à l’économie de notre pays. En France, les deux tiers des entreprises sont des TPE (trèss petites entreprises) et plus de la moitié des entrepreneurs se lancent avec moins de 8 000 euros.
Avec 4 000 euros en moyenne, les entrepreneurs financés par l’Adie contribuent à dynamiser le tissu économique en créant des activités profondément implantées dans leur territoire et aussi viables que celles des autres entrepreneurs individuels, avec un taux de pérennité de 76% à 2 ans, supérieur à la moyenne nationale.
L’impact sur l’emploi est mesurable : 84% des personnes financées par l’Adie sont durablement insérées professionnellement 2 ans après l’octroi du microcrédit.
Et ces entrepreneurs ne créent pas seulement leur propre emploi. 10 % d’entre eux emploient au moins un salarié, majoritairement à durée indéterminée (58 % de CDI) et à temps complet (56 %).
L’action de l’Adie est en outre très rentable pour la collectivité. En 2016, la première étude sur le retour sur investissement social de l’action de l’Adie, menée par KPMG, a démontré qu’elle permet d’éviter des coûts sociaux et de générer des recettes fiscales et sociales grâce aux entreprises créées. Au bout de 2 ans, 1 euro investi rapporte 2,38 euros.
Un communauté mobilisée pour l'emploi
Le succès de l’Adie repose sur un mix quasiment unique entre 500 salariés et 1 400 bénévoles. Pleinement intégrés au sein des équipes, les bénévoles contribuent à l’accompagnement du porteur de projet, à l’instruction de sa demande de crédit, au suivi de la vie du crédit et au développement de l’activité de l’association dans les territoires.
L’Adie ne pourrait pas non plus mener son activité sans l’appui de ses partenaires. L’État, l’Union Européenne, les collectivités territoriales, l’ensemble des banques, des entreprises, et de nombreux services sociaux et réseaux d’appui à la création d’entreprise interviennent dans des domaines allant du financement des crédits et des fonds de prêts d’honneur à l’appui direct aux porteurs de projet en passant par la garantie des prêts et le mécénat de compétences.
Ensemble, ils constituent un écosystème qui permet à l’Adie de continuer à placer l’innovation au cœur de son combat en faveur de l’inclusion économique et sociale dans un monde en mutation.
La Fonda remercie Christelle Touré, responsable de la communication institutionnelle de l'Adie, pour cette contribution.