Engagement Gouvernance

La lente féminisation du sport associatif

Tribune Fonda N°255 - Quand le sport contribue au bien commun - Septembre 2022
Anna Maheu
Anna Maheu
Et UCPA, L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), CNOSF - France Olympique
La pratique sportive licenciée se féminise progressivement. D’un tiers en l’an 2000, la part des licences délivrées aux femmes dépasse désormais les 38 %. Mais celles-ci restent sous-représentées dans la gouvernance des associations sportives, où elles représentent moins d'un quart des présidents.
La lente féminisation du sport associatif
La lente féminisation du sport associatif © Anna Maheu / La Fonda

Alors que de nombreuses jeunes filles ont une pratique sportive en club, entre 14 et 20 ans, celle-ci est progressivement abandonnée. Vers 25-30 ans, certains événements sont des points de décrochage du sport pour les femmes alors qu’ils renforcent la pratique des hommes comme les mutations professionnelles, un déménagement ou la naissance d’un enfant. Ainsi le nombre de licences de femmes adultes est faible et celles-ci sont sous-représentées tant parmi les effectifs salariés des associations sportives employeuses que dans les gouvernances des associations.

À lire pour aller plus loin : UCPA et Crédoc, Genre et mixité dans le sport. Les pratiques, les opinions et les aspirations des 16-25 ans, [en ligne], 2018.

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