Les produits transformés sont ensuite proposés contre une somme symbolique à une centaine d’associations d’aide alimentaire dont les Restaurants du Cœur, le Secours Populaire et REVIVRE.
Le premier Panier de la mer voit le jour au Guilvinec, quand le président de la Banque alimentaire du Finistère d'alors constate que sur les ports de pêche, des kilos de poisson sont détruits faute d’acheteur.
La première association a pour objectif de transformer l’excédent de poisson et de le livrer aux associations d’aide alimentaire. Il est ensuite décidé que la transformation des poissons sera assurée par des salariés en insertion.
Un véritable accompagnement a depuis été mis en place dans ces ateliers : les personnes éloignées de l’emploi ne sont pas seulement formées au métier du mareyage, elles sont également suivies par un encadrant technique et un travailleur social. Chaque élève alterne cours, stages en entreprises et simulations d’entretiens d’embauche.
Les associations d’aide alimentaire bénéficiaires versent une contribution solidaire de 2€ par kilo surgelé, conditionné et livré sur site.
Sur ce modèle, des Paniers de la mer ont été créés à Boulogne-sur-Mer, Lorient, Saint-Malo, Fécamp et Saint-Guénolé (dans la commune de Penmarc’h). Ces cinq sites ont fourni 168 tonnes de poisson et autres coquillages l’an dernier sur l’ensemble du territoire.