Chaque jour, la quarantaine d’habitués vient déguster pour 8 euros : une entrée, un plat (au choix) et un dessert. La cuisine est cosmopolite, toutes les saveurs sont représentées. Le menu varie pour le plaisir des travailleurs du coin, mais aussi en fonction des produits de saison et des compétences des bénévoles venus cuisiner.
À la Cantine du midi, tout le monde est invité à mettre la main à la pâte.
Les volontaires peuvent aussi s’investir dans l’épicerie participative Drogheria crée en 2015. Fondée sur un groupement d’achat, cette épicerie propose des produits de saison, issus de l’agriculture paysanne ou raisonnée, à des prix abordables. Épicerie et restaurant sont complémentaires : c’est à travers la Cantine que nombre d’adhérents apprennent à connaître et à utiliser les produits de la Drogheria.
Un reportage de Chrystèle Bazin et Axel Lebruman / Moderne Multimédias pour Solidarum.org / CC BY-NY-SA 3.0
Pour financer leurs projets, les associations marseillaises peuvent utiliser la cuisine pour organiser une cantine de soutien. En 2019, 65 cantines de soutien ont eu lieu au profit d’ATD Quart Monde, de l’association des parents d’élèves du collège Longchamps ou encore du CHRS Jane Pannier.
Fermée lors du premier confinement, la Cantine a mis en place un système de vente à emporter lors du second.
Le projet Cantine Nomade, le service traiteur de l’association, tourne par contre au ralenti alors que la Drogheria ne désemplit pas, elle propose même des paniers suspendus pour ceux qui en ont besoin.
Sur un principe de recherche-action, les projets continuent de naître dans l’association En chantier. Sont actuellement développés un projet radio autour des Cafés Causés, mais aussi une boulangerie professionnelle Criscito qui serait également un chantier d’insertion.