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Les indispensables
Définir au préalable le thème et le périmètre géographique
Avant toute chose, il est nécessaire de s’accorder sur la problématique commune à laquelle la communauté d’action souhaite répondre, ainsi que de définir son périmètre géographique.
Par exemple, lors de l’atelier, les participants ont posé les fondations d’une cartographie des acteurs éducatifs pouvant apporter des réponses à la question «comment allons-nous mieux repérer les signes du décrochage scolaire?», avec comme périmètre géographique celui du département.
Recenser les acteurs
À partir de ces éléments de contexte, les participants recensent les acteurs concernés. Pour ce faire, ils peuvent s’appuyer sur cette typologie d’acteurs pour n’oublier personne :
- L’État1 ,
- Les collectivités territoriales2 ,
- Les associations,
- Les entreprises3 ,
- Les centres de recherche4 ,
- Les individus (bénévoles, habitants, etc.)
Caractériser les acteurs
Les parties prenantes établissent ensuite une fiche d’identité avec les éléments suivants pour les acteurs identifiés :
- présentation en quelques mots de l’acteur et de ses principales missions;
- identification de leur champ d’intervention et des actions menées pour résoudre la problématique;
- identification des potentiels freins et des contraintes ;
- identification des atouts et des leviers d’action.
Formaliser la cartographie
À partir des informations collectées, les participants positionnent les acteurs par rapport à leur champ d’intervention sur la cartographie. Ils renseignent pour ce faire sur un post-it les données clés :
- Le nom de l’action
- Les principales actions pour répondre à la problématique
Après cela, ils peuvent identifier les complémentarités existantes ou celles à créer entre eux pour mieux répondre collectivement à la problématique.
Les pratiques inspirantes
Pour identifier les acteurs à mobiliser dans le cadre de la communauté d’action, il s’agit de :
- S’appuyer sur la documentation existante, comme des recherches universitaires, des diagnostics territoriaux.
- Rencontrer les acteurs ayant une bonne connaissance des enjeux locaux.
- Penser à contacter les premiers concernés qui peuvent partager leurs savoirs expérientiels, exprimer leurs attentes, etc.
Ces rencontres permettent de dresser une première mouture de la cartographie. Une fois la communauté d’action formalisée, les parties prenantes peuvent s’appuyer sur ce travail en le complétant et en l’amendant. Plusieurs informations doivent être collectées pour que la cartographie soit la plus complète possible: le nom de la structure, son territoire, son champ d’intervention, ses actions, ses forces et faiblesses, et la personne-ressource en interne avec ses coordonnées.
Pour que la cartographie demeure pertinente, elle doit être actualisée. Pour ce faire, il s’agit de :
- Prévoir une clause de revoyure de la cartographie : programmer un temps où la cartographie des acteurs et des actions fait l’objet d’une actualisation collective
- Prévoir une veille régulière des dispositifs et des acteurs sur la thématique et sur le territoire.
Ressources bibliographiques
- La Fonda, Guide méthodologique du Faire ensemble, 2022, [en ligne].
- Collective Impact Forum, Backbone Starter Guide, 2017, [en ligne].
- Yannick Blanc, « Une nouvelle grammaire pour l'action collective », La Tribune Fonda n°238, 2018.
Ce compte-rendu a été rédigé par Hannah Olivetti dans le cadre de l’Université du Faire ensemble organisée par la Fonda. Il est mis à disposition sous la Licence Creative Commons CC BY-NC-SA 3.0 FR.
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