Par les modèles qu’elles proposent et les valeurs qu’elles défendent, les entreprises et organisations de l’ESS ont une plus grande responsabilité territoriale, sociale, environnementale et démocratique. Elles s’inscrivent toutefois dans un écosystème politique et économique complexe, concurrentiel, mouvant, qui introduit des tensions et des porosités entre l’ESS, les autres acteurs socio-économiques et les pouvoirs publics.

Ainsi, les entreprises et organisations de l’ESS doivent réinterroger régulièrement leurs modèles et les principes qui les sous-tendent et réaffirmer leurs "raisons d’agir" pour éviter la banalisation (isomorphisme) ou la marginalisation et contribuer à façonner une société plus inclusive, citoyenne et solidaire.

La problématique des porosités de l’ESS permet d'analyser la capacité de l’ESS à se réinventer tout en restant fidèles à ses principes fondamentaux, à s’emparer de nouvelles problématiques pour y apporter une réponse originale et appropriée.