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Les indispensables
Le programme CAAC, lancé en 2014 vise à favoriser le réflexe coopératif entre la société civile, les pouvoirs publics locaux, les entreprises, le monde de la recherche, etc.
Il souhaite apporter des réponses collectives à des enjeux systémiques complexes en soutenant des initiatives innovantes à dimension économique, sociale ou environnementale.
Il a également pour ambition de construire des partenariats horizontaux, fondés sur l’écoute, la réciprocité et l’apprentissage pour chaque territoire impliqué.
Il concerne des projets impulsés par des membres du CFSI qui souhaitent coopérer sur un enjeu partagé, en France et à l’international. La participation des membres se fait aussi bien dans la co-construction du programme que dans sa mise en œuvre.
Le CFSI assume la fonction de soutien et de « tête chercheuse ». Il crée les conditions favorables à la réussite du projet en se faisant relais des actions menées et en assurant un suivi des projets et de chaque porteur de projet.
Le programme permet aux membres du CFSI d’avoir un regard réflexif sur leurs propres pratiques en échangeant avec les autres membres. Il constitue un espace de confiance pour partager projets, pratiques et résultats.
Ce renforcement des liens facilite la construction de projets coopératifs. Il permet également aux porteurs de projets de construire des projets territoriaux en s’appuyant sur les complémentarités de chaque organisation (compétences, expertises, etc.)
Les exemples inspirants
- Un projet est porté par la Confédération française démocratique du travail (CFDT), membre du CFSI, avec l’ONG Essentiel et l’Union des syndicats autonomes (UNSAS) au Sénégal. Il vise à accompagner des femmes pour qu’elles puissent mieux vivre de la vente de poissons séchés et qu’elles bénéficient d’un minimum de sécurité sociale.
- Un autre projet est porté par l’ONG Guinée 44, implanté à Nantes, en sous- préfecture de Kindia, en Guinée en partenariat avec deux Maisons familiales rurales des Pays de la Loire. L’objectif est d’accompagner les jeunes vers des métiers agricoles, en milieu rural et de les faire participer au développement local.
Les difficultés et bonnes pratiques
Il est difficile de coopérer quand les acteurs ne se connaissent que depuis récemment. La création d’une relation de confiance s’avère indispensable pour construire un projet en commun dans la durée. Le facteur temps est très important.
Un enjeu important est de développer la réciprocité dans les relations partenariales. Cela implique de déconstruire les rapports de pouvoir. Dans le CAAC 3, un baromètre de la réciprocité va être créé. Il permettra d’établir un autodiagnostic de la relation partenariale sous le prisme de la réciprocité.
Ressources bibliographiques
- CFSI, « Le programme Coopérer autrement en acteurs du changement (CAAC) », [en ligne].
- CFSI, « Au Sénégal : une assurance maladie pour les travailleuses en situation de précarité », 2020, [en ligne].
- CFSI, « En Guinée : des parcours professionnalisants pour les jeunes ruraux », 2020, [en ligne].
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Ce compte-rendu a été rédigé par Luc Hansen de la Fonda et relu par Astrid Frey du CFSI dans le cadre de leur participation à l’Université du Faire ensemble organisée par la Fonda. Il est mis à disposition sous la Licence Creative Commons CC BY-NC-SA 3.0 FR.
