Cette journée sera l'opportunité d’approfondir les réflexions sur la pertinence d’aller vers une approche plus globalisée de la santé (au sens de la définition de la santé de l’OMS (1) et du concept de « One Health » (2)) et des implications de celle-ci sur les pratiques professionnelles et les formations. 

D’une part, en prenant acte du mouvement de décloisonnement qui se dessine progressivement entre santé et social, au vu des trajectoires de vie des publics durant lesquelles les interactions entre les problématiques sanitaires et les problèmes sociaux sont de plus en plus fréquentes (précarité économique, santé mentale, accès aux soins, etc.). 

D’autre part, en prenant mieux en considération les conséquences à plus grande échelle que produisent et produiront encore plus fortement à l’avenir les mutations sociétales en cours (démographiques, environnementales ou encore numériques) sur les trajectoires de vie des publics. Ceci implique de redéfinir les besoins et réponses associées en matière d’accompagnement social et de soin, et également de renforcer l’ancrage territorial de ces interventions afin de préserver l’état de santé des individus qui dépend d’un ensemble de facteurs qui se recroisent de plus en plus, en lien avec la qualité du cadre de vie (l’environnement), le mode de vie (notamment l’alimentation), les relations sociales (cf. impact de l’isolement sur l’état de santé), etc. 

Ainsi, ces évolutions interrogent plus largement le projet de société concernant le « prendre soin » de ses citoyens : comment faut-il reconfigurer les frontières actuelles entre le sanitaire et le social ? quelle transformation faut-il initier s’agissant des métiers et de l’offre de formation en santé et intervention sociale ? Pour débattre de ces questions, nous aurons le plaisir d’accueillir :